Une petite équipe s’affaire de bon matin au fond de la vallée du Camping de la Source. On coupe du bois , on ramasse des branches, on constitue des petites gerbes et on les charge à l’arrière d’un 4×4.
Au fond de la vallée du Camping de la Source.
Didier Huard, président de l’association du four à pain de Kéristenvet nous explique. De janvier à mars, c’est la période de fagotage pour les membres de l’association.Il s’agit de constituer les stocks de bois nécessaires à la mise en route du four qui fonctionne de début avril jusqu’à la fin septembre. Pour pouvoir faire tourner le four tous les 15 jours, du mardi soir, jour de préchauffe, au jeudi matin, il faut non seulement une solide équipe de bénévoles, 6 binômes de chauffe et deux à trois vendeuses mais aussi un approvisionnement en bois.
Didier Huard (à gauche) et Pierre
Chaque année, pendant la saison du four à pain, ce sont environ 450 fagots qui sont consommés. L’affaire est bien rodée. 1100 fagots, constitués en 2010 et en 2011 sont en phase de séchage dans un poulailler désaffecté à Kerguillet. Et aujourd’hui, on achève de constituer le stock de 2014. Ils sont 5 à s’y atteler, tandis que deux autres bénévoles sont à Kéristenvet pour faire des aménagements autour du four pour en faciliter l’accès.
En haut à gauche, Roland Caumel, propriétaire du Camping, …
A Kéristenvet, on filme l’aménagement d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite et la réfection de l’entrée du four à pain.
Les fagots sont réalisés à l’aide d’un outil permettant de regrouper les branches et de les ficeler plus facilement.
En quelques heures, le terrain est déblayé, les fagots chargés et envoyés au sec. Reste à se rendre chez le propriétaire du camping, où tous les travailleurs de force sont invités à se retrouver autour de bonnes galettes, préparées par Danielle, l’épouse de Roland et Michèle, celle de Didier.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
laurewelschen (29 février 2012). Une journée avec l’équipe du four à pain de Keristenvet. Plozarch. Consulté le 4 octobre 2024 à l’adresse https://doi.org/10.58079/swbz